Un café avec : Antoine Porte, co-fondateur de Lydia
Atelier méthodes douces (V60) chez Lydia Dans l’espace commun de Lydia, meublé d’une ancienne caisse enregistreuse et décoré de moulins à cafés manuels, on s’est très vite senti comme chez nous! Habituée à l’espresso quotidien d’une machine à café toute automatique, l’équipe de Lydia était curieuse d’en apprendre davantage sur les méthodes d’extraction alternatives.
Nos formateurs de l’école Lomi, Marlène et Bruno, ont raconté leur engouement pour le “slow coffee” : La cafetière à piston, la V60, la Chemex et l’Aeropress. Des méthodes d’extraction “maison” peu coûteuses et conviviales, qui permettent de dévoiler tout le profil aromatique d’une torréfaction claire et artisanale.
A l’honneur, notre café de parcelle en Ethiopie : le Gera Forest Honey. Les subtiles notes de mirabelle et d’abricot de ce café traité en voie semi-lavée (Honey Process) sont particulièrement mises en valeur par les méthodes d’extraction douces.
Bonjour Antoine ! Il paraît que vous aimez l’approche artisanale du café ? C’est le rituel du premier café du matin que j’aime beaucoup : allumer la machine, attendre qu’elle chauffe, entendre le bruit de la vapeur, des grains de café qui passent dans le moulin, et la surprise de voir comment le café va couler ce jour-là. Chez moi tout est automatisé, mais s’il y a quelque chose que je n’automatiserai jamais c’est la machine à café! C’est un moment rare dans la vie d’un entrepreneur et d’un papa de trois enfants, que d’apprécier un café seul le matin.
Si vous deviez décrire Lydia en quelques mots ? Lydia c’est 7 millions de comptes créés et 2 millions d’utilisateurs actifs sur l’application par mois. Le fait qu’on ne dise pas “je te fais un virement instantané” mais “je te fais un Lydia” confirme qu’on a créé quelque chose de différent. Notre volonté c’est d’être une application de paiement et un compte courant européen : fournir tous les services pour gérer son argent au quotidien, le dépenser, le suivre, en emprunter, en collecter, en investir. L’objectif est de réinventer l’argent, le rendre plus simple et plus léger pour que les gens se détendent. Qu’ils profitent de leurs amis et de leurs soirées, sans trop penser à l’argent.
Comment est née l’application ? A l’origine (en 2013) l’entreprise s’appelait “DrinkOn.Me” : “c’est ma tournée”. C’était déjà une application de paiement mobile, qui permettait d’acheter des bons dématérialisés à utiliser dans un réseau de bars et cafés. Je suis niçois et mon associé est marseillais, c’est un peu cliché mais pour nous c’était important de simplifier le fait de payer des coups à ses amis, c’est plus convivial que de régler chacun son verre ! Dès le début, nous voulions créer quelque chose de simple et d’accessible à tous, en masquant la complexité informatique et commerciale derrière tout ça. En définitive, les valeurs fondamentales de Lydia étaient là depuis le début : la simplicité et le partage.
Pouvez-vous nous parler de votre équipe ? Ici, on a du bon matériel pour travailler, du bon café, des locaux agréables, mais intellectuellement c’est inconfortable : on ne sait pas ce qui va fonctionner demain. Nos collaborateurs ont en commun d’avoir un esprit entrepreneurial, ils auraient pu créer leurs boîtes, mais ne l’ont pas fait pour plusieurs raisons. Notamment parce qu’ils pensent qu’ils peuvent tout autant entreprendre chez nous, et parce qu’ils préfèrent créer quelque chose de plus grand ensemble. On ne crée pas une fusée tout seul, et ce qui nous plaît à tous c’est justement sa construction !
Le café préféré d'Antoine : J'ai Deux Amours
Dîtes adieu aux capsules : Lomi vous accompagne au bureau et vous fournit équipement et café !